une larme baccarat...

Hymne aux poufs

Je suis blonde aux yeux bleus,

Quelques mèches dans les cheveux

Mini-jupe et hauts talons,

Tous les mecs me trouvent canon !

Je forme l’élite du lycée,

Une pouf en réalité !

Les filles me trouvent trop cliché,

Mais veulent toutes me ressembler !

String noir pantalon blanc,

Mon domaine c’est le provocant,

Je sais faire des cabrioles,

Les garçons en … raffolent !

Les cours rien à cirer,

Je préfère me maquiller !

Le shopping est important

Puis la géo c’est gonflant !

A me regarder, c’est le pied

Je vous cache la vérité

Je cherche les mecs à fond,

Je les aime à profusion

Eux, ils n’hésitent pas

C’est ce soir et puis basta !

Et oui, je fais du sport

J’entretiens mon corps

Même si manger des salades

Ca finit par me rendre malade,

Etre pouf ça paraît con,

C’est pourtant ma vocation !

N’entend plus mes pleurs

Derrière ces murs

Tu n’es que crève-cœur

Pour moi tout est si dur…

Enterre mon cœur

Brûle mon corps,

Mais n’aie pas peur,

Je n’étais qu’une erreur…

Le bonheur fut de courte durée

J’ai peut-être trop espéré

A trop croire en nous,

Tu n’y as plus pris goût

Ma très chère reine du paradis,

Je repose aujourd’hui ainsi

Car sa colère s’est déversé,

Mes larmes et mon sang ont coulés…

Notre amour s’est perdu

Tu ne le vois plus,

Pourtant agonisant,

Puisqu’il le faut il se pend…

Fragrance du cœur si un jour tu me reviens

Sache que de toi je n’espère plus rien

Si par curiosité tu me demandes

C’est que finalement j’ai réussi à apprendre…

Traître que tu es…

L’amour j’y ai cru,

Je ne veux plus

Que me damnent les infâmes

La rage me gagne…

Beau parleur et charmeur

Il n’est qu’erreur

Et moi, si ivre de sensations,

M’engouffre dans son piège cède à la tentation,

Jusqu’à ce que mon esprit se désagrège

La pureté réduite à néant

Le vice et le mal l’utilisant

Il collectionne les cœurs,

Pour se trouver des valeurs

Peu importe c’est fini

Il a gagné, j’ai compris.

Son passé le rattrapera

Et il implorera

Toutes celles qu’il a abîmé

En prétextant avoir changé.

Je me sens victime,

Sans plus d’estime

La rage dans l’âme,

Le cœur et le crâne

De ses remords je me saigne

Que dans sa bêtise il baigne

L’affligeant lié au pathétique

Je n’ai que faire de ses critiques

Son nom tombe dans les abysses

Et que le glaive de la raison le banisse

Pour que souffre son âme

Autant que martyr furent ces dames…

            Du haut des cieux, des étoiles mutilées dans le céleste se soutenaient pour ne pas s'éteindre. L'oeil sur notre planète, la désolation n'est que l'association qu'elles portent au mot "Terre".

             Plus bas, beaucoup plus bas, sur cette Terre désolante, rien n'est plus. Quelque part, toujours sur cette Terre, une petite fille observait du coin de l'oeil ces astres mutilés qui l'assassinait. L'air rêveuse, elle se trempait les pieds dans un lac et fixait l'horizon. Au milieu du néant, la petite fille se demandait si un jour, les étoiles souriraient en regardant son monde...

             A cet instant précis, les embassadrices du céleste sourirent en voyant qu'on ne les avaient pas oubliées. En souriant, elles foncèrent alerter d'autres de leurs semblables qui n'avaient pu être témoin.

             Si un jour tu aperçois une étoile filante, sois sûr que dans cet univers, un être pense à celles qui ornent le toît de nos nuits.

       Sa main posée sur la glace ne ressent pas le froid. Elle ne ressent que le sang qui se répand de son membre. Elle a mal, elle souffre,. Son membre à l'agonie la tue plus que la blessure. Avant ce n'était que quelques gouttes baccarat, à présent elle baigne dans cette sombre étendue qui continue de proliférer...La fin de sa souffrance est proche, son élévation débute.
      Insensible à sa propre pensée, ne sachant plus quoi penser de son propre entourage, son utopie a été brisée, et cela s'est vu: le sang a coulé et coule encore... Elle n'a pas su calmer l'ampleur du rêve, sa propre envie la faisant sombrer au fur et à mesure que le temps décline. C'est ainsi, rôle de la vie où l'extase se fait uniquement la nuit... triste pour elle, mais la belle au bois dormant a fait un cauchemar...

      Le travail assidu de sa vie a fait qu'aujourd'hui elle repose ainsi...

          C'est fini. Il m'a quittée. Je suis à bout. Je l'aime encore... mais... qu'ai-je fait? pourquoi? je ne comprends plus rien. Ce matin encore, "je t'aime pour la vie", ce midi, "tout est fini" ... Je, je, j'agonise, j'étouffe. Une entaille et tout est fini, si j'en fait une deuxième, on sera quitte. pourquoi pas? j'ai plus rien à perdre. Le récupérer? mais comment? c'est plus possible... marche arrière? de même. il ne conviendrait pas. tout ce que je peux faire c'est écrire. Ecrire, pour hurler en silence. Ecrire, pour te dire que je t'aime. Ecrire, pour... moins saigner. Ecrire, pour que cela reste dans les esprits de ceux qui lisent. Ecrire autant que je t'aime. Ecrire à l'infini...

Aujourd'hui je me suis faite plaquer. c'est ainsi. Je le regrette déjà.

             Elle aurait pu être dans la pire des situations, personne n'aurait compris comment son désir de fuir lui fut venu. Grande, belle, drôle, intelligente et parfaite à mes yeux, elle n'arrivait cependant pas à trouver l'âme soeur. Son regard aussi doux soit-il laissait présager aujourd'hui qu'on lui avait souhaité péril. Tel un couteau dans le coeur, son amour propre en prit un coup.

             Encore et encore... Elle est à bout, ne sait que penser, finit par agir... violemment... Une entaille sur le bras, encore une, et encore... Elle ne se contrôle plus, ne sait que faire... sanglote puis s'allonge sur le sol. regardant le plafond, elle se demande ce qu'elle a fait pour être comme ça.Sentiment d'incompréhension qui la domine, l'envahit. Elle se questionne, puis aperçoit des étoiles, et finalement... s'endors en les contemplant...

              Depuis ce terrible jour, ses larmes ne reflètent plus ceux qu'elle regarde, mais reflètent ceux les punitions qu'elle s'inflige. Ses larmes, laissant sur son passage des gouttes baccarat...

               C'est au coin du feu qu'il découvrit pourquoi elle pleurait. Oui, elle pleurait, elle pleurait toutes les larmes de son corps. Sa journée avait été terrible. Enfin, elle eut décidé de lui révéler ses sentiments. L'appelant pendant qu'il jouait, elle eut du mal à le faire venir. Dans le regard de la demoiselle, le désespoir se faisait sentir. Lui, aussi crédule et ignorant qu'un végétal, la pris dans ses bras, ne se rendant pas compte qu'il allait lui faire plus de mal qu'en ne le faisant pas. Elle, lui expliqua son ressentit à son égard. Il la fixa du regard, et, comme si cela était naturel, lui dit non, sans explications, sans interrogations... La jeune fille, livrée à elle-même, abandonnée de l'amour qu'elle ressentait, se perdit dans ses pensées et laissa couler une larme.
             Ce fut seulement ce soir, que le jeune homme se rendit compte que l'amour qui lui a été dévoilé était véritable mais que lui n'éprouvait pas assez de sentiments pour cette fleur qu'il n'a pas voulu faire grandir dans son coeur...

          Ma plus grosse erreur a été de ne pas lutter, de me livrer sans même avoir essayé. De me laisser mourir loin de ceux que je pensais mes amis... et de ne pas savoir quand je vais sortir de ce cauchemard... sans jamais oublier que là où j'étais, on m'aimait.

         Le plus dur est d'accepter de se rendre, en sachant qu'on n'aurait pas pu se défendre et qu'on est condamé à mourir sans pouvoir fuir...

         Ma mémoire a été blessée, par mes choix, je ne pouvais oublier. Pourquoi? Pourquoi ce choix? Tant de choses auxquelles je ne répondrai pas. Car le plus dur n'est pas de mourir, mais de rester en vie... je n'en ai plus aucune envie.

Ciel glacé, univers givré, monde figé...

Autour d'elle le cristal de la glace scintille. Il brille, tout est blanc, tout est pâle. Elle est émerveillée face à la beauté du spectacle. C'est avec de grands yeux qu'elle contemple son monde, sans apercevoir qu'au miliu de cette rivière de diamants, se répand ici et là, quelques larmes baccarats...